Jonas n°127
Zoom sur : la présentation des dons à la messe.
Nous voici donc entre les solennités de la Toussaint et du Christ –Roi, tout tendus vers les fins dernières, c’est-à-dire vers l’espérance de l’accomplissement final des promesses de Dieu avec la venue du Fils de Dieu, l’époux qui viendra épouser définitivement notre humanité.
Jésus aujourd’hui dans cette Parabole des vierges prévoyantes et des vierges insouciantes nous interpelle. Quelle drôle d’histoire que celle de cet époux apparemment polygame dont les fiancées ne sont pas prêteuses et qui fait le tri entre ses promises, renvoyant sans ménagement les imprévoyantes…
Il ne faut bien sûr pas s’arrêter aux détails qui dans les paraboles sont souvent décalés et ne font que servir de décors mais il faut se laisser questionner par les choses centrales…
La chose centrale est qu’il ne suffit pas d’avoir un désir pour être prêt.
Nous avons peut-être le désir du ciel, de l’amour de l’Epoux, mais ça ne suffit pas. Il peut manquer quelque chose. Il faut prendre les moyens de ce désir.
Quelle est donc cette huile qui peut manquer et qu’on ne peut partager, qui est nécessaire pour entrer dans la salle des noces ?
Là encore il est nécessaire pour comprendre de faire des ponts avec toute l’Ecriture : dans le même Evangile, Matthieu met dans la bouche de Jésus la même expression « je ne vous connais pas », juste à la fin du discours sur la montagne, avant la parabole de la maison construite sur le roc. Jésus dit alors qu’il faut écouter la Parole et la mettre en pratique. La suite du chapitre 25 nous montrera que la pratique touche à des choses très concrètes et ne se berce pas de grands discours.
Jésus donc invite les vierges (qui nous représentent) à rester vigilantes en écoutant la parole et en la mettant en oeuvre. Et Jésus nous dit qu’il y a urgence à le faire. Ce n’est pas pour demain… demain il sera peut-être trop tard… Sans cette sagesse appliquée qui est liée à la Parole, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Demandons au Seigneur le désir qui peut nous manquer pour nous laisser épouser par la Sagesse et ne procrastinons pas dans l’action .
Que le Seigneur vous bénisse et vous garde !
P. Benoît+
La préparation des dons
- Au commencement de la liturgie eucharistique, on apporte à l´autel les dons qui deviendront le Corps et le Sang du Christ.
D´abord on prépare l´autel, ou table du Seigneur, qui est le centre de toute la liturgie eucharistique, en y plaçant le corporal, le purificatoire, le missel et le calice, à moins que celui-ci ne soit préparé à la crédence.
Puis on apporte les offrandes: faire présenter le pain et le vin par les fidèles est un usage à recommander; le prêtre ou le diacre reçoit ces offrandes à un endroit favorable, pour les déposer sur l´autel. Même si les fidèles n´apportent plus, comme autrefois, du pain et du vin de chez eux, ce rite de l´apport des dons garde sa valeur et sa signification spirituelle.
De l´argent, ou d´autres dons au profit des pauvres ou de l´Église, peuvent être apportés par les fidèles ou recueillis dans l´église; on les dépose à un endroit approprié, hors de la table eucharistique.
- La procession qui apporte les dons est accompagnée par le chant d’offertoire (Cf. n. 37b) qui se prolonge au moins jusqu´à ce que les dons aient été déposés sur l´autel. Les normes qui concernent la manière d´exécuter ce chant sont les mêmes que pour le chant d´entrée (n. 48). Le chant peut toujours accompagner les rites de l’offertoire, même lorsqu’il n’y a pas de procession des dons.
- Le pain et le vin sont déposés par le prêtre sur l’autel, geste qu’il accompagne des formules établies ; le prêtre peut encenser les dons placés sur l´autel, puis la croix et l´autel lui-même, pour signifier que l’oblation de l´Église et sa prière montent comme l´encens devant la face de Dieu. Puis, le diacre ou un autre ministre encense le prêtre, à cause de son ministère sacré, et le peuple, en raison de sa dignité baptismale. (Présentation Générale du Missel Romain)
. La paroisse reçoit essentiellement ses ressources de la quête dominicale. Le geste d’associer l’offrande, qui permet à l’Eglise locale de vivre, à la célébration de la messe remonte aux temps apostoliques. Celle-ci a connu dans le temps des formes diverses : dons en nature, et maintenant en monnaie.
Merci à tous pour ce geste habituel qui marque votre soutien à la paroisse !
. Cependant, l’évolution des techniques tend aujourd’hui à faire évoluer les supports monétaires : le porte-monnaie traditionnel (pièces et billets) s’est adjoint d’un porte-monnaie électronique (diverses cartes, et aujourd’hui Internet qui offrent encore de nouvelles possibilités). Si nous comptons plus que jamais sur les dons « sonnants et trébuchants », il serait dommage de ne pas s’ouvrir également à de nouveaux modes de paiement. La paroisse reçoit aujourd’hui principalement de l’argent liquide, parfois des chèques. Il est désormais possible, pour ceux qui le souhaitent, de donner également grâce à son smartphone.
. Cette nouvelle application vous permettra de donner à la quête en tout confort, en toute sécurité, de façon conforme aux pratiques de l’Eglise en la matière et quand vous voulez. (Avant, pendant ou après la Messe)
. En conclusion, soyez rassurés : rien ne change. Chacun peut continuer à donner à la quête comme il l’entend. Il s’agit essentiellement d’une expérimentation, conduite dans plusieurs diocèses de France et dans plusieurs paroisses du diocèse de Versailles, proposée simplement à ceux qui le souhaitent…et qui possèdent un Smartphone.