CORRECTION / Jeûner, Partager le Pain et Prier
CORRECTION / Prévention du risque COVID-19
Semaine de jeûne en ligne du dimanche 22 au vendredi 27 sur le site de la paroisse, sans distribution de pain.
« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu »
(Luc 4, 1-2.4)
du dimanche 22 au samedi 28 mars
- Redécouvrir à travers mon corps l’unité de mon être fait pour le désir de Dieu.
- Prier en Carême aux intentions de toute la communauté paroissiale et de l’Eglise universelle
- Donner plus de place au pain de la Parole de Dieu
- S’entraîner au combat spirituel
Pourquoi jeûner en Carême ?
« De nos jours, la pratique du jeûne semble avoir perdu un peu de sa valeur spirituelle et, dans une culture marquée par la recherche du bien-être matériel, elle a plutôt pris la valeur d’une pratique thérapeutique pour le soin du corps. Le jeûne est sans nul doute utile au bien-être physique, mais pour les croyants il est en premier lieu une thérapie pour soigner tout ce qui les empêche de se conformer à la volonté de Dieu. Dans une constitution apostolique de 1966, Paul VI reconnaissait la nécessité de remettre le jeûne dans le contexte de l’appel de tout chrétien à ne plus vivre pour soi-même, mais pour celui qui l’a aimé et s’est donné pour lui, et aussi à vivre pour ses frères. Ce carême pourrait être l’occasion de reprendre les normes contenues dans cette constitution apostolique, et de remettre en valeur la signification authentique et permanente de l’antique pratique pénitentielle, capable de nous aider à mortifier notre égoïsme et à ouvrir nos cœurs à l’amour de Dieu et du prochain, premier et suprême commandement de la Loi nouvelle et résumé de tout l’Évangile.
En même temps, le jeûne nous aide à prendre conscience de la situation dans laquelle vivent tant de nos frères (…) En choisissant librement de se priver de quelque chose pour aider les autres, nous montrons de manière concrète que le prochain en difficulté ne nous est pas étranger. C’est précisément pour maintenir vivante cette attitude d’accueil et d’attention à l’égard de nos frères que j’encourage les paroisses et toutes les communautés à intensifier pendant le Carême la pratique du jeûne personnel et communautaire, en cultivant aussi l’écoute de la Parole de Dieu, la prière et l’aumône. » (Benoît XVI, message pour le Carême 2009)
Quelle est la proposition ?
Un groupe d’adultes s’entraide dans la pratique du jeûne monodiète (i.e qui comporte un seul aliment) et porte ensemble dans la prière les grandes intentions de la communauté.
- Début de la démarche le dimanche 22 mars : présentation de la dynamique de la semaine, temps de prière d’entrée dans le jeûne.
- Il faut envisager une réalimentation progressive durant les jours suivants pour ne pas brusquer le corps, et pouvoir poursuivre sagement le chemin du carême.
Qui peut l’entreprendre ?
Toute personne en bon état de santé physique et psychique (hors grossesse et allaitement) et ne souffrant pas d’un manque de poids. Les personnes sous médicaments voudront bien consulter leur médecin traitant pour savoir si un jeûne est envisageable et comment suivre leur traitement durant cette période.
Il convient de se préparer par une alimentation équilibrée la veille du premier jeûne et de reprendre progressivement une alimentation normale. Notre corps a besoin qu’on le respecte.
Et les couples ? Et les mineurs ?
Il est possible d’entreprendre ce jeûne en couple : l’un des deux conjoints se rend à la veillée de prière et rapporte deux pains pour en donner un à celui qui, par exemple, est resté garder les enfants !