Spectacle « Pierre et Mohamed » à Trappes
Le dimanche 16 décembre de 18h à 20h
Le 8 décembre, l’Église célébrera la béatification de Mgr Pierre Claverie et ses 18 compagnons, martyrs en Algérie : les frères de Tibhirine, les pères blancs de Tizi Ouzou, des religieuses et religieux… tous emportés dans la folie sanglante des années 1994-1996.
Evènement important car leur témoignage de fidélité et de foi est récent : nous nous souvenons bien de ces années de feu et de sang de la fin du vingtième siècle…
Evènement important car leur message peut largement nous inspirer vingt ans plus tard dans les Yvelines : comment vivre chrétien dans un monde pluriel ?, comment rencontrer l’autre, frère de tous, en étant clairement situé dans sa foi ?, comment rester fidèle à sa vocation dans la tempête ?…
Evènement important car il sera porté en bonne partie par notre frère Modeste NIYIBIZI, nouveau vicaire général du diocèse d’Oran, curé de la cathédrale, vivant sur le lieu où Mgr Claverie est mort avec Mohamed son jeune chauffeur.
Pour nous associer à ces béatifications et entendre résonner avec force le message de l’Église d’Algérie, la paroisse de Trappes invite les chrétiens du diocèse à assister à la belle pièce, connue de beaucoup d’entre vous « Pierre et Mohamed » le dimanche 16 décembre 2018, de 18 h à 20 h, en l’église de Trappes.
Libre participation. Église St-Georges de Trappes – 23 rue de Montfort.
Pour voir l’invitation CLIQUEZ ICI ! et ICI
Source article : Paroisse Montigny Voisins
Marche vers Dimanche : jeudi 27 septembre
Un temps de marche et prière vous est proposé le 27 septembre.
RDV à 9 h à l’église de Noisy pour la messe.
Marche dans la plaine avec les lectures de dimanche prochain.
12 h 30 pause pique-nique.
Retour et fin à 14 h à l’église de Noisy.
Merci de nous indiquer votre présence !
Merci de nous faire parvenir vos intentions de prière qui seront partagées avec le groupe.
Dans la joie de vous retrouver,
Béatrice et Véronique
Rameaux 2018 : un week-end pas comme les autres, avec les séminaristes du diocèse
Laissons-nous surprendre par Dieu !
Ce sont les neuf séminaristes du premier cycle du séminaire diocésain qui nous rejoindront pour ce temps de mission. Ils seront accompagnés du Supérieur des Maisons Pierre de Porcaro, le Père Matthieu Dupont.
- Cliquez ici pour télécharger le tract
- Certains événements sont avec inscription : Cliquez ici pour vous inscrire
Ou bien, inscrivez-vous auprès du secrétariat : 01 34 62 93 48 ou paroisse.bailly-noisy@wanadoo.fr
Programme du week-end
VENDREDI 23 MARS
19h30 (Saint Sulpice à Bailly) : Vêpres avec les séminaristes.
20h (Maison paroissiale à Bailly) : Dîner riz/pomme pour tous ceux qui veulent.
- Cliquez ici pour vous inscrire
Ou bien, inscrivez-vous auprès du secrétariat : 01 34 62 93 48 paroisse.bailly-noisy@wanadoo.fr
20h30 (Maison paroissiale) : Soirée pour les adultes.
« Hommes, femmes et… l’inattendu de Dieu ! »
SAMEDI 24 MARS
9h (Saint Lubin à Noisy) : Laudes et envoi en mission.
9h30 : mission paroissiale dans les quartiers
- La mission se déroulera de deux manières, au choix :
- en binôme dans les quartiers : partir échanger avec les personnes rencontrées sur la manière dont Dieu est surprenant et proposer la participation aux célébrations de la Semaine Sainte.
- Distribuer les horaires des célébrations sur la place du marché et des centres commerciaux.
- Cliquez ici pour vous inscrire
Ou bien, inscrivez-vous auprès du secrétariat : 01 34 62 93 48 paroisse.bailly-noisy@wanadoo.fr
12h (Maison paroissiale à Bailly) : Déjeuner avec les aînés de la paroisse.
14h : Grand jeu pour les 12-17 ans, rendez-vous à la Porte des Gondi.
- Cliquez ici pour vous inscrire
Ou bien, inscrivez-vous auprès du secrétariat : 01 34 62 93 48 paroisse.bailly-noisy@wanadoo.fr
17h30 (Saint Sulpice à Bailly) : Vêpres
18h (Saint Sulpice) : Messe des rameaux et de la Passion
20h : Dîners dans les familles d’accueil.
DIMANCHE 25 MARS
9h30 (Saint Sulpice à Bailly) : Messe des rameaux et de la Passion.
11h (Saint Lubin à Noisy) : Messe des rameaux et de la Passion.
13h dans la forêt : pique-nique familial et jeux pour les servants d’autel et les enfants du KT.
16h (Saint Lubin à Noisy) : Temps de louange final
Programme du Chemin de Carême
Mercredi 14 février : Mercredi des cendres
messe à 17h à Saint Sulpice
messe à 20h à Saint Lubin
Du dimanche 25 février au samedi 3 mars : Pèlerinage paroissial en Pologne.
(à suivre sur le site internet de la paroisse).
Samedi 3 mars : 1er scrutins des catéchumènes. Messe de 18h
Mercredi 7 mars : Soirée de carême « Soyez saints comme je suis saint » à Bailly
Samedi 10 mars : Scrutins des enfants catéchumènes. Messe de 18h
Dimanche 11 mars : 2ème scrutins des catéchumènes. Messe de 11h
Lancement de la semaine de Jeûne, de partage du pain et de prière. Saint Sulpice 18h30
Du lundi 12 au vendredi 16 mars : 20h prière de la semaine de jeûne à Bailly
Mercredi 14 mars : Soirée de carême « Or vous êtes, vous, le corps du Christ, et membres chacun pour sa part » à Bailly.
Samedi 17 mars : 3ème scrutins des catéchumènes. Messe de 18h
Dîner de rupture du jeûne. Maison paroissiale.
Du 20 au 22 mars : Célébrations du pardon et confessions dans le doyenné
Suivez notre pélerinage en Pologne
Nous vous proposons de suivre chaque jour les étapes de notre pèlerinage paroissial en Pologne du 24 février au 3 mars.
Dimanche 25 février :
Première journée de notre pèlerinage. après un vol sans encombre, nous sommes arrivés à Varsovie sous une température de -12 degrés ! c’est un peu froid !
la ville est couverte d’un fin velours blanc tombé la veille.
Notre guide polonaise nous a conduits à travers un joli parc, avec un monument à Chopin et de charmantes demeures royales et aristocratiques, puis à travers la vieille ville. Après un réconfort chocolaté bien mérité nous nous sommes dirigés vers le Musée Polin pour faire mémoire du ghetto juif, des massacres et de l’insurrection. Nous avons terminé la journée par la messe, accueillis par un jeune vicaire qui avait fait Varsovie-Lourdes à vélo avec des amis étant jeune… 19 jours ! bravo !
Nous nous apprêtons donc à nous laisser révéler par Dieu ce qu’il veut nous dire dans ce pèlerinage. Comme Abraham nous sommes prêts à aller à la montagne sainte pour y vivre un temps d’étonnement, de déplacement intérieur et de conversion.
Lundi 26 février : Wadowice
Lever matinal pour les 6 heures de trajet en car, de Varsovie à Katowice. La nuit se prolonge pour beaucoup pendant la première partie du voyage. Puis, pour introduire à la suite du séjour, nous regardons le film La Liste de Schindler (« le vrai pouvoir c’est le pardon », « qui sauve un homme sauve l’humanité »).
Nous déjeunons à Wadowice, ville natale de Karol Wojtyła. On nous sert même son dessert préféré, fabriqué autrefois sur la place de la ville, en face de sa maison.
Puis, nous visitons la maison natale où il a grandi jusqu’à la fin du lycée. Maison transformée en musée. A côté des trois petites pièces originelles de l’appartement, reconstituées partiellement, se déploie une muséographie moderne avec des objets ayant appartenu ou ayant été utilisés par le futur pape. On revisite ainsi les moments majeurs de ce parcours hors norme.
Puis, nous nous rendons dans l’église paroissiale qui jouxte la maison pour y célébrer la messe. Méditation sur la miséricorde dans sa dimension du pardon.
Puis, car jusqu’à Kalwaria Zebrzydowska, sanctuaire classé par l’UNESCO, où nous prions les vêpres, dînons et partageons sur deux textes de JPII, l’encyclique Redemptor Hominis et la lettre apostolique Salvifici doloris. Nous nous préparons à affronter la journée du lendemain avec la croix devant les yeux pour ne pas perdre la clarté de la dignité humaine, venue du rédempteur, verbe de Dieu incarné, mort et ressuscité, quand nous plongerons dans le lieu des ténèbres au camp de la mort.
Complies et au lit !
Église principale de Wadowice, lieu du baptême et de la première communion de Karol
Mardi 27 février : Kalwaria Zebrzydowska et Auschwitz
Au lever, il neige ! Nous découvrons avec émerveillement le site du sanctuaire où nous avons dormi.
Après les laudes et le petit déjeuner, nous nous rendons à la chapelle pour une visite guidée du monastère des prêtres bernardins, branche des franciscains, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est le deuxième sanctuaire marial le plus visité de Pologne. Il est entouré de plusieurs petites chapelles qui constituent un gigantesque chemin de croix, censé reproduire celui de Jérusalem, suite à une vision du gouverneur local au 16ème siècle.
Jean-Paul II y venait régulièrement dans sa jeunesse, et devenu Pape, il aimait à y revenir. C’est ici qu’il célébra sa dernière messe en Pologne, en 2002.
Après la visite, nous nous risquons à un chemin de croix sur la colline voisine. L’ascension est rendue compliquée par la neige abondante et la température sibérienne, il fait moins 15 ! Mais avec piété, nous arrivons malgré tout au sommet ! Glissade à la descente !
Puis nous reprenons le car pour Oświęcim, la ville polonaise, à côté de laquelle le camp d’Auschwitz a été construit.
Restaurant, dans un lieu cossu ! avant de nous rendre au lieu du premier camp. Le groupe, coupé en deux, « visite » (est-ce bien une visite ??) les blocks en brique d’époque, dans lesquels logeaient les prisonniers qui y travaillaient. Certains blocks sont consacrés à l’exposition des témoignages du grand massacre qui s’est organisé ici : quelques photos, fac-similé de documents, amas d’objets personnels… l’horreur est livrée à notre regard. Aucun des nombreux jeunes qui viennent eux aussi en ce lieu, ne dit mot. Les visages sont graves. Rage, incompréhension, tristesse… comment définir ce qui habite nos pensées… face à une telle industrie de la mort. Tous ces visages sur les photos restent gravés dans les mémoires, même s’ils ne sont plus !
Heureusement, nous croisons le chemin de Saint Maximilien Kolbe qui donna sa vie par amour à la suite du Christ, en échange de la vie d’un autre prisonnier. Une lumière au milieu des ténèbres.
Puis, nous poursuivons par Birkenau. Au-delà de la célèbre porte par laquelle passaient les convois ferroviaires, sur des hectares, sont reconstituées les baraques en bois qui servaient d’abris précaire aux prisonniers qui avaient échappé au « tri » à l’arrivée des trains et qui n’étaient pas expédiés immédiatement « au traitement spécial », comprenez la chambre à gaz et la crémation.
Le Père Manfred, prêtre allemand au service du diocèse de Cracovie, nous accueille dans le Centre du dialogue, non loin de là. Il nous a beaucoup parlé de la relation que les nazis avaient cherché à détruire : entre les peuples, entre les voisins, entre les humains… c’est donc vers la reconstruction de relations qu’il nous envoie.
La journée s’achève par la messe célébrée au Centre. elle est une lumière donnée au terme de cette après-midi. À la fois appel à l’examen de conscience, pour voir si aujourd’hui encore il n’y a pas des collaborations aux « structures de péché » dont parlaient le Pape Jean-Paul II, appel à choisir résolument la vie sans compromission avec le mal, et appel à l’optimisme car les ténèbres ne peuvent engloutir la lumière et l’homme a toujours en lui, avec l’aide de Dieu et à la suite du Christ, les ressources pour se rebeller contre le mal, et trouver des chemins de fécondité.
Nous partons pour Cracovie, l’esprit encore empli des questions que soulevait cette journée, mais heureux de l’avoir vécue ensemble, chacun avec son expérience et ses ressources pour mener le combat contre le mal.
Nous logeons dans l’auberge des pèlerins du sanctuaire de la Divine Miséricorde de Łagiewniki.
Porte d’entrée d’Auschwitz II Birkenau
Mercredi 28 février : Cracovie centre historique
Après un lever matinal pour les laudes à 6h40, nous avalons notre petit déjeuner et préparons rapidement nos affaires pour la journée : nous avons le privilège de pouvoir célébrer à 8h la messe dans la cathédrale de Wawel, lieu saint le plus important de Cracovie : les rois de Pologne y furent couronnés, mariés, enterrés. Jean-Paul II y a célébré sa première messe en 1946 et y a été ordonné évêque.
Il nous est proposé durant la messe de réfléchir aux moyens d’ « évangéliser la culture » et de faire des ponts avec le monde de la culture afin de faire barrage à la dictature, à la haine, à l’ignorance. Évangéliser la culture, ce n’est pas uniformiser les cultures du monde dans une forme unique, mais permettre à chaque tradition de se déployer et de s’accomplir dans le Christ, dans la diversité (cf. commentaire sur la tour de Babel). Évangéliser la culture est un service que l’Église doit rendre à l’humanité, car c’est sa vocation.
Nous visitons ensuite les différentes chapelles qui ont été ajoutées, pour constituer la majestueuse et riche cathédrale d’aujourd’hui. Le soleil pâle s’est levé, révélant les couleurs pastel des bâtisses, il neige du sucre-glace sur la ville. La Vistule, fleuve qui traverse la Pologne et cerne la vieille ville de Cracovie, est gelée et ressemble à une patinoire géante ! Nous gagnons le château royal pour en visiter le trésor de Cracovie. Malgré les différentes invasions, pillages, destructions de la Pologne, nous pouvons découvrir de belles collections de bijoux, de vaisselle, d’armures rassemblées méticuleusement ces dernières années et qui témoignent du faste des époques et de la richesse de son histoire et de ses influences. La Pologne a, entre autres, vu passer des rois Français, Lituaniens, Suédois, et a été fortement influencée par ses voisins, dont la Turquie, l’empire ottoman s’étendant jusque Vienne au 17ème siècle !
Nous rejoignons à pied un restaurant du centre-ville, où faire halte pour une longue pause déjeuner bien agréable. Fait notable : cela doit être le premier repas sans pomme de terre !
En début d’après-midi, nous avons la chance de visiter le Collegium Maius, l’une des plus vieilles universités d’Europe de l’Est, fondée en 1364. Copernic y a été étudiant.
La seconde partie de l’après-midi est consacrée à la visite du quartier juif, aux ruelles et magasins pittoresques, dans lequel entre autres ont été tournées quelques scènes de La liste de Schindler. Le froid est mordant, nous nous réfugions dans l’église de la Fête-Dieu, au magnifique retable doré.
Nous regagnons le centre-ville de Cracovie pour découvrir la basilique Notre-Dame recelant l’imposant retable polychrome à la Vierge Marie et aux apôtres, si expressifs. Pendant la seconde guerre mondiale, le retable a été démonté puis caché dans une ville des environs. Découvert tout de même par les allemands, il a été volé et emmené en Allemagne, puis rapatrié en Pologne à la fin de la guerre et remonté dans la basilique de Cracovie. Cette basilique est celle des citoyens de Cracovie, elle trône sur la grand-place, richement décorée. Nous célébrons les vêpres dans une de ses petites chapelles.
Nous terminons cette belle et froide journée par un dîner typiquement local, sur fond de musique folklorique de la région montagneuse du sud de la Pologne. Une petite boisson servie en apéro a contribué à réchauffer les corps et les esprits ! hips !
Jeudi 1er mars : Nowa Huta et la divine miséricorde
Selon notre guide, il a fait -21°C cette nuit ! La journée démarre en douceur par les laudes et le petit déjeuner, pour un départ vers le quartier de Nowa Huta (ville neuve) à 9h. Ce quartier est emblématique de l’époque communiste (le parti communiste règne de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu’à 1990) et cette ville ouvrière, voisine de Cracovie a été construite sans église, elle est appelée la ville sans Dieu. Malgré le souhait de la population de voir érigée une église, le parti communiste imposant l’athéisme s’y oppose. Les habitants dressent une croix en bois qui deviendra symboliquement leur église, et construiront de leurs mains une église, contre l’avis du régime politique : Arka Pana (l’Arche de Dieu) en forme d’arche de Noé, dans laquelle nous célébrons la messe. À l’image de cette ville sans Dieu dont les habitants ont redonné une place centrale à Dieu au travers de cette église, quelle place accordons-nous à Dieu dans nos vies ? Sans lui, nos vies sont égoïstes et solitaires. Nous risquons de passer à côté des pauvres, auquel le Christ s’identifie, que nous nous devons d’aider, de protéger.
Un tour panoramique de la ville permet de confirmer le fait que nous sommes moins séduits par l’architecture réaliste socialiste de ces bâtiments datant de l’époque communiste…
Nous achevons notre matinée par le ghetto de Cracovie, dans lequel furent concentrés les juifs pendant la seconde guerre mondiale. Rien n’a été détruit, les bâtiments sont d’origine. Nous avons en tête les scènes terribles de La liste de Schindler, c’est une étape importante de commémoration sur la grande place où sont dressées 65 chaises, représentant les 65 000 juifs enfermés dans ce quartier de Cracovie, qui ont été finalement déportés vers les camps de concentration et d’extermination. L’horreur nous semble encore imprégner les murs des bâtiments qui regardent la place sur laquelle se sont déroulés tant d’éléments douloureux, et pourtant, aujourd’hui, la vie bat son plein.
Déjeuner au Centre où nous résidons, puis départ vers le Centre de la Miséricorde Divine, fondé en l’honneur de Sainte Faustine, une mystique polonaise du début du 20ème siècle. La sœur qui nous reçoit nous parle de Miséricorde (donner le cœur à celui qui en a besoin, littéralement) que l’on peut pratiquer par la prière, la parole, ou les actes. Jean-Paul II parlait de cette même miséricorde en disant qu’il s’agissait de respecter la dignité de la personne à côté de moi. Devenons apôtres de cette divine miséricorde, mettons toute notre confiance en Jésus, abandonnons-nous à Dieu ! Nous participons avec les sœurs au chapelet de la divine miséricorde à 15h comme il se doit, dans la chapelle de la Congrégation de sœur Faustine.
Nous gagnons ensuite le Centre de la Pensée de Jean-Paul II, situé juste à côté : il s’agit d’une grande église et d’une multitude de petites chapelles érigées en l’honneur de Jean-Paul II, sur le site de l’usine Solvay pour laquelle il a travaillé de manière contrainte pendant la seconde guerre mondiale, au même titre que tant d’autres polonais. Nous découvrons dans ce bel ensemble orthogonal recouvert de neige quelques reliques du pape (dont la soutane tachée de sang qu’il portait le jour de la tentative d’assassinat), de grandes fresques colorées aux styles différents en lien avec le parcours de Jean-Paul II, et de belles mosaïques dorées contemporaines tapissant les murs de l’église, et retraçant les scènes de la Bible.
La fin de journée est consacrée au sacrement de réconciliation et à un temps libre, puis aux vêpres, avant de se retrouver tous ensemble dans le réfectoire de notre auberge pour partager un copieux dîner polonais entre pèlerins ! Ce soir, Benoît nous fait un topo sur deux encycliques de Jean-Paul II (veritatis splendor et Evangelium vitae) : face aux débats de notre époque, nous échangeons sur liberté et vérité, puis sur foi et morale, ces deux paires de concepts étant indissociables, et leur équilibre permettant de nous trouver dans le bon chemin. Le rôle de l’Église, et donc de nous tous, est de défendre la vérité, et la loi mais en montrant la joie de cette vérité et de cette loi et non en se contentant exclusivement de pointer du doigt tous les interdits, ou ce qu’il ne convient pas de faire ou dire. La liberté est toujours connectée au bien, toujours orientée vers la vérité. De même, l’accompagnement miséricordieux est une nécessité. Devant cette complexité, nous ne pouvons que nous réjouir du fait que l’idéal moral soit atteignable, et que nous soyons aidés de l’Esprit Saint !
Église à Nowa Huta
Vendredi 2 mars : mines de sel et Czestochowa
Après une courte nuit, les laudes et un rapide petit déjeuner, nous quittons Cracovie en car et rejoignons la mine de sel de Wieliczka. Exploitée depuis le XIIème siècle, elle n’est plus active depuis 1996, et comptabilise plus de 300 km de galeries, sur 9 étages. L’or blanc avait une valeur bien plus importante qu’aujourd’hui, et les mines de sel faisaient la richesse de la Pologne. Pendant près de 2 heures, nous parcourons un labyrinthe de couloirs à -130 mètres de profondeur, et nous laissons surprendre par la beauté et l’ingénierie des fortifications en bois – véritables charpentes soutenant les couloirs de sel creusés –, les innombrables statues de sel illustrant le travail dans la mine ou des légendes locales, les chapelles façonnées dans le sel à la gloire de Dieu et décorées de bas-reliefs magnifiquement sculptés dans ce même matériau. La visite mêle histoire, sacré et culture, nous sommes ravis de cette plongée dans un univers aussi réel et fascinant.
Nous reprenons la route, et gagnons un restaurant pour une sympathique pause déjeuner. Fait notable du repas, nous n’aurons pas de gros gâteau polonais (comprendre gâteau subtil, léger et servi en portion raisonnable) en dessert pour la première fois du séjour !
L’après-midi est consacrée à la visite du sanctuaire de Czestochowa, abritant la célèbre icône byzantine de la « Vierge Noire », célèbre dans toute la Pologne. Nous avons hâte de la rencontrer : nous savons que ce lieu représente beaucoup dans le parcours de conversion de Benoît, et avons eu l’occasion pour nous préparer au départ de faire tourner une icône de la Vierge Noire chez chacun des pèlerins. Le sanctuaire est un lieu de pèlerinage pour plus d’un million de personnes chaque année, nous bénéficions d’une visite guidée des lieux, nous permettant de découvrir l’icône si particulière. La Vierge aux traits fins et d’influence byzantine tient Jésus dans une main et montre de l’autre main Jésus, indiquant aux spectateurs qu’il est bien le chemin à suivre. La douceur et la triste tranquillité de son regard nous magnétisent, nous profitons de la confiance qu’elle inspire et de sa protection pour célébrer l’avant-dernière messe de notre pèlerinage. En lien avec les lectures du jour (la pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle) nous sommes invités à la suite de Jean-Paul II à oser nous tenir à contre-courant des opinions du monde, si elles ne sont pas évangéliques, et à refuser les effets de mode qui nous détourneraient de la suite véritable du Christ. Pour ce faire, nous nous mettons à l’école de la Vierge Noire. Elle nous oriente avec confiance vers le Christ (« faites tout ce qu’il vous dira »). Et elle nous montre le chemin de la fidélité malgré les épreuves, car elle aussi se vit prédire un cœur transpercé sans pour autant refuser sa vocation.
Nous devons quitter ce bel endroit pour achever notre remontée vers Cracovie, il nous reste 3 heures de car, qui nous permettent de chanter les vêpres et de regarder la première partie de Carol, long film retraçant la vie de Jean Paul II, de sa conversion à sa papauté. Cette fresque historique est l’occasion de retrouver des lieux de Pologne que nous connaissons désormais (l’action se déroule à Cracovie, dans des lieux que nous avons visités, et à Wadowice) mêlés aux pages sombres de l’histoire du XXème siècle (invasion nazie, violences et horreurs commises sur les juifs parqués dans le ghetto de Cracovie et sur la population polonaise de manière plus générale, persécution communiste de l’Eglise et des prêtres, etc.).
Nous arrivons tard à l’hôtel pour notre dernière soirée, ravis de cette journée intense passée ensemble, et déjà peut-être un peu nostalgiques de la fin de ce pèlerinage ! Mais il nous reste encore une journée, un pèlerinage se vit jusqu’au bout.
Nous portons dans notre prière tant d’intentions qu’il nous faut encore bien une journée ! Nous sommes en communion toute particulière avec ceux qui souffrent dans notre paroisse. Nous les présentons sans cesse au Seigneur par l’intercession des saints. « Jésus j’ai confiance en toi » !
Temps d’enseignement sur la liturgie le 8 février
Chers amis,
Nous avons tous à cœur que nos célébrations soient bien préparées car la liturgie exprime la foi de l’Eglise! La liturgie est participation à l’oeuvre de Dieu!
Chacun de nous pouvons prendre notre place dans cette préparation et nous mettre au service de tous pour tous: beauté du lieu, accueil fraternel, qualité de la musique et des chants, proclamation de la parole de Dieu, la communion….
Retrouvons-nous nombreux le 8 février à la Maison Paroissiale à 20h45
- pour un temps d’enseignement sur un point liturgique,
- remplir le planning du trimestre à venir pour prendre en charge tel ou tel point de la messe ,
- apprendre un ou deux nouveaux chants et prier ensemble
Retour sur le rallye paroissial : et la brebis fut retrouvée !
Sous la houlette de notre berger, le Vexin est devenu terrain de jeux, d’aventures, d’observation
mais aussi et surtout de rencontres et d’amitiés pendant une journée entière pour un grand nombre
de paroissiens ! En famille ou entre amis, de 5 à 75 ans, chacun s’est mis avec ardeur à la recherche
de la brebis perdue.
16 équipes en concurrence pour battre la campagne à la recherche d’indices, se soumettre à des
épreuves physiques et sportives, repérer les points d’eau, percevoir le cri de la brebis au milieu de
tant d’autres cris, et oh ! Surprise trouver enfin l’œuf de la brebis !!
Et c’est finalement le soir, de retour à la maison paroissiale autour d’une raclette, toutes les équipes
ensemble réunissant leurs indices, que cette brebis perdue fut enfin retrouvée.
10 ans du Parcours Alpha le 28/11 : venez nombreux !
Les Dimanches de la Foi
1er Dimanche de la Foi, le dimanche 15 octobre 2017 : présentation de la nouvelle traduction du « Notre Père ».
LETTRE APOSTOLIQUE DIES DOMINI du Pape Jean-Paul II (extrait)
- Le jour du Seigneur — ainsi que fut désigné le dimanche dès les temps apostoliques (1) — a toujours été particulièrement honoré dans l’histoire de l’Église, à cause de son lien étroit avec le cœur même du mystère chrétien. En effet, dans le rythme hebdomadaire, le dimanche rappelle le jour de la résurrection du Christ. C’est la Pâque de la semaine, jour où l’on célèbre la victoire du Christ sur le péché et sur la mort, l’accomplissement de la première création en sa personne et le début de la « création nouvelle » (cf. 2 Co 5,17). C’est le jour où l’on évoque le premier jour du monde dans l’adoration et la reconnaissance, et c’est en même temps, dans l’espérance qui fait agir, la préfiguration du « dernier jour », où le Christ viendra dans la gloire (cf. Ac 1,11; 1 Thess 4,13-17) et qui verra la réalisation de « l’univers nouveau » (cf. Ap 21,5).L’exclamation du psalmiste : « Voici le jour que fit le Seigneur, pour nous allégresse et joie » (Ps 118 [117], 24) convient donc bien au dimanche. Cette invitation à la joie, reprise par la liturgie de Pâques, est marquée par la stupeur dont furent saisies les femmes qui avaient assisté à la crucifixion du Christ, quand, étant allées au tombeau « de grand matin, le premier jour après le sabbat » (Mc 16,2), elles le trouvèrent vide. C’est une invitation à revivre, en quelque sorte, l’expérience des deux disciples d’Emmaüs, qui sentirent « leur cœur tout brûlant au-dedans d’eux-mêmes », tandis que le Ressuscité les accompagnait sur le chemin, en leur expliquant les Écritures et en se révélant à « la fraction du pain » (cf. Lc 24,32.35). C’est l’écho de la joie, d’abord hésitante, puis irrésistible, qu’éprouvèrent les Apôtres au soir de ce même jour, lorsqu’ils eurent la visite de Jésus ressuscité et qu’ils reçurent le don de sa paix et de son Esprit (cf. Jn 20,19-23).
- La résurrection de Jésus est la donnée première sur laquelle repose la foi chrétienne (cf. 1 Co 15,14) : c’est une réalité stupéfiante, perçue en plénitude dans la lumière de la foi, mais attestée historiquement par ceux qui eurent le privilège de voir le Seigneur ressuscité ; c’est un événement merveilleux qui ne se détache pas seulement d’une manière absolument unique dans l’histoire des hommes, mais qui se place au centre du mystère du temps. Comme le rappelle en effet le rite de la préparation du cierge pascal, dans la liturgie expressive de la nuit de Pâques, c’est au Christ qu’« appartiennent le temps et les siècles ». C’est pourquoi, faisant mémoire du jour de la résurrection du Christ, non seulement une fois par an, mais tous les dimanches, l’Église entend montrer à chaque génération ce qui constitue l’axe porteur de l’histoire, auquel se rattachent le mystère des origines et celui de la destinée finale du monde.Il est donc légitime de dire, comme le suggère l’homélie d’un auteur du IVe siècle, que le « jour du Seigneur » est le « seigneur des jours »(2). Ceux qui ont reçu la grâce de croire au Seigneur ressuscité ne peuvent que percevoir la signification de ce jour hebdomadaire avec l’émotion vibrante qui faisait dire à saint Jérôme : « Le dimanche est le jour de la résurrection, le jour des chrétiens, c’est notre jour »(3). Il est en effet pour les chrétiens le « jour de fête primordial »(4), destiné non seulement à marquer le déroulement du temps, mais à en révéler le sens profond.
Pèlerinage des Pères de famille, du 30 juin au 2 juillet 2017
Le pèlerinage des Pères de famille, c’est 3 jours de marche et de prière, de ressourcement et de partage.
Inscrivez-vous vite !
Une réunion d’information aura lieu le Vendredi 9 Juin à 19h30 à la maison Paroissiale (Bailly) afin de répondre à toutes vos questions ou à celles de vos invités.
- Accueil : jeudi 29 juin dans la soirée Au Moulin de Vézelay
48 Grande Rue Hameau de Soeuvres 89450 Fontenay Près Vézelay - Co-voiturage organisé ou déplacement en voiture par vos propres moyens.
- Début du pèlerinage le vendredi 30 juin à 6h00
- Fin du Pèlerinage le dimanche 2 juillet vers 15h30 à Vézelay.
- Participation minimum de 40 € – Règlement en ligne sur www.lepotcommun.fr/pot/8dttwrjs
- Places limitées à 60 personnes, n’attendez pas pour vous inscrire…
- Contacts : Jérôme Gorge 06 61 55 70 38 & Patrice Lacroix 06 28 73 46 19 – pat.lacroix@orange.fr
Cette année, vous devrez directement régler par carte bancaire de manière totalement sécurisée.
Pour cela, cliquez sur le lien suivant : www.lepotcommun.fr/pot/8dttwrjs
Le bulletin d’inscription vous sera demandé le premier soir du pèlerinage, pas besoin de les envoyer par courrier ni par mail.